La puissance destructrice des tsunamis dépend de l'amplitude du mouvement horizontal et vertical du fond de l'océan, de la surface de rupture de la faille, de l'apparition simultanée d'un effondrement sous-marin dû au séisme et l'efficacité avec laquelle l'énergie est transférée de la couche terrestre au fond de l'océan. La photo ci-contre est une illustration du tsunami provoqué par l'éruption du Krakatoa, dans le détroit de la Sonde, le 27 août 1883.
Les glissements de terrain et les éruptions volcaniques peuvent par leur violence créer une force d'impulsion qui élève la "colonne d'eau" déclenchant ainsi un tsunami.
Mais les tsunamis d'origine volcanique sont plus rares. En Indonésie l'effondrement de la moitié du cône volcanique du Krakatoa a provoqué une avalanche de plusieurs kilomètres cubes de débris générant ainsi un tsunami. Ce dernier inonda plusieurs centaines de kilomètres de côte. Dans le cas de l'écroulement du flanc d'un volcan, plus le volume de matériaux entrant dans la mer est élevé, plus le tsunami est important.